Le Pentagone a annoncé lundi 20 décembre 2021, qu’une centaine de militaires américains avaient pris part à une forme «d’activité extrémiste interdite» en 2021.
Le rapport publié par le Pentagone avait été ordonné par le ministère de la Défense, en février 2020, après la révélation de la participation de dizaines d'anciens militaires à l'assaut contre le Capitole le 6 janvier. Durant cette soirée, des milliers de partisans de Donald Trump s'étaient rués vers le Congrès pour empêcher les élus américains de certifier la victoire de Joe Biden à la présidentielle.
Ainsi, Lloyd Austin, ministre de la Défense, a déclaré : «L'écrasante majorité des hommes et femmes du ministère de la Défense servent ce pays avec honneur et intégrité. (…) Ils respectent le serment qu'ils ont prêté de soutenir et défendre la Constitution des États-Unis.»
Des militaires en service actif et de réserve
Cependant, précise le ministre, «nous pensons que seul un très petit nombre de personnes violent ce serment en prenant part à des activités extrémistes.» Il s’agirait d’une très légère minorité, «environ 100» militaires appartenant au service actif ou à la réserve. Cette minorité se serait livrée à des activités extrémistes interdites.
Lloyd Austin n’a pas précisé la nature de ces activités prohibées mais a cité en exemple, le fait de prôner le renversement du gouvernement ou encore le recours au terrorisme intérieur.
Le ministère prône la formation accrue des militaires sur ce qui constitue une activité extrémiste interdite. Une formation qui passera par «des consignes sur les réseaux sociaux, sur ce qui est autorisé ou non.»
L’armée américaine comptait dans ses rangs en 2020-2021, plus de 2,1 millions de militaires actifs et réservistes.