Lors de l’ouverture du salon aéronautique de Dubaï, ce dimanche 14 novembre, le géant européen a décroché une importante commande groupée de 255 Airbus A321, qui seront livrés à partir de 2025.
Chiffrée à 33 milliards de dollars, soit 29 milliards d’euros, selon le dernier prix catalogue publié en 2018 par l'avionneur, la transaction demeure la plus importante depuis le début de la pandémie de Covid-19, il y a deux ans.
Cet énorme contrat, qui concerne quatre compagnies low-cost, a été rendu possible car elles appartiennent à la même société d’investissement américaine spécialisé dans le transport aérien, à savoir Indigo Partners.
Indigo Partners airlines order 255 #A321neo/#A321XLR - allowing @WizzAir, @FlyFrontier, @FlyVolaris, @VuelaJetSMART to "continue to offer low fares, [...] and improve their industry-leading sustainability profile” said Managing Partner Bill Franke. https://t.co/8K3sKXSAsG #DAS21 pic.twitter.com/4FvVF3F5A3
— Airbus PRESS (@AirbusPRESS) November 14, 2021
Dans un communiqué publié ce dimanche, l’avionneur a défini la répartition exacte des avions monocouloirs A321, avec 102 appareils pour la compagnie hongroise Wizz Air, 91 pour son homologue américain Frontier Airlines, 39 pour Volaris au Mexique et 23 pour JetSMART au Chili.
Une seule commande pour Boeing
«Avec ces avions, Wizz, Frontier, Volaris et JetSMART continueront d'offrir des tarifs bas, de stimuler les marchés qu'ils desservent et d'améliorer leur profil de durabilité à la pointe de l'industrie », a indiqué Bill Franke, l’associé directeur d’Indigo Partners, dans le communiqué.
En revanche, le rival historique du mastodonte européen, le constructeur américain Boeing, a vécu une journée plus difficile en signant un seul contrat pour la conversion de 11 appareils d’ancienne génération en avions cargo.
Une entrée en matière parfaite pour la 17e édition du salon aéronautique intitulé le «Dubaï Airshow», qui a débuté ce dimanche et doit se conclure le jeudi 18 novembre. Une bonne nouvelle également pour le trafic aérien mondial, dont le niveau actuel est inférieur de moitié à celui qui était affiché en 2019 avant la pandémie.