Une véritable campagne de harcèlement. Un rapport publié ce 26 octobre a démontré comment Meghan Markle a été la cible d'attaques coordonnées sur Twitter.
La duchesse de Sussex a d'ailleurs expliqué qu'elle n'allait plus sur les réseaux sociaux, pour se préserver de cela. En se penchant sur plus de 114.000 tweets concernant son couple avec Harry, Bot Sentinel s'est rendu compte que 83 comptes étaient à l'origine de 70% du contenu le plus violent. Grâce à leurs abonnés, l'organisation assure qu'ils avaient la capacité d'atteindre près de 17 millions de personnes à travers leurs attaques.
Bot Sentinel explique également que la manière d'agir des comptes en question ne semblait pas naturelle, ce qui suggère une coordination pour s'en prendre au couple. Pour autant, «nous avons trouvé peu de preuves» concernant l'utilisation de robots pour amplifier les différentes offensives précise Christophe Bouzy, directeur exécutif de l'organisation à l'origine de l'étude et cité par le Guardian.
Cependant, ces attaques ciblées sortent de «l'ordinaire», selon ce dernier. En effet, il n'y a pas de but clair affiché par les personnes derrière cette stratégie, contrairement, par exemple, au mouvement pour inverser les résultats de la campagne présidentielle américaine aux Etats-Unis. «Est-ce que ces gens la détestent ? Est-ce que c'est du racisme ? Est-ce qu'ils tentent de nuire à leur (Harry et Meghan, ndlr) crédibilité ? Votre raisonnement est aussi bon que le nôtre», explique Christophe Bouzy.
En tous les cas, les attaques ont clairement eu un impact sur le couple. Harry et Meghan n'ont pas hésité à expliquer que les réseaux sociaux ont eu un rôle dans leur décision de quitter leurs obligations royales.