En marge du «Middle East Green Initiative Summit» (Sommet de l'initiative verte au Moyen-Orient) qui s’est tenu hier à Riyad, le prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed ben Salmane a intronisé «une ère verte pour la région».
Aux côtés de dirigeants du Pakistan, du Qatar ainsi que John Kerry, l'envoyé spécial américain pour le climat, MBS, a détaillé son plan pour réduire la pollution.
En ligne de mire, le développement de l’économie circulaire qui «consiste à éviter la consommation excessive, les déchets et l'utilisation de combustibles fossiles en louant, réutilisant, réparant et recyclant les matériaux et produits existants», selon les Nations Unies.
Les concentrations mondiales de CO2 ont atteint un nouveau pic en 2020. La tendance s’est poursuivie en 2021.
Dans son dernier bulletin, @WMO appelle à une action pour le climat urgente, pour éviter une crise climatique mondiale. https://t.co/MlIwvE9AQopic.twitter.com/xHILvQPasQ— Nations Unies (ONU) (@ONU_fr) October 25, 2021
Pour le premier pays exportateur de pétrole du monde, le tournant réside également dans le développement des «carburants propres». Une annonce qui intervient deux jours après le forum «Saudi green initiative» où MBS avait déjà amorcé la volonté d’obtenir «la neutralité carbone d’ici à 2060», dans son pays.
Un appel à la solidarité
Ces deux projets devraient coûter, à en croire le prince héritier d’Arabie Saoudite, plus de 10 milliards de dollars. Riyad a annoncé pouvoir participer au financement à hauteur de 15% soit plus de 1,5 milliard de dollars.
MBS a ajouté son ambition de récupérer des fonds régionaux de différents pays. Un appel du pied qui dénote avec la politique pétrolière actuelle, à l'heure où la compagnie nationale saoudienne Aramco, vient d’annoncer vouloir accroître sa capacité de production quotidienne de douze à treize millions de barils d'ici 2027.