Des violences qui montrent qu'au Canada aussi, la situation est très tendue. Alors qu'il était en déplacement dans le cadre d'une campagne électorale, le Premier ministre Justin Trudeau a été visé par des jets de gravier.
Une enquête a été ouverte par la police de London, ville de l'Ontario située au sud-est du pays. N'attendant pas les résultats de celle-ci, Justin Trudeau a pointé du doigt une «foule antivax», mouvement qui aurait menacé le parti du chef de gouvernement à plusieurs reprises.
«Quelques individus égarés qui ne croient pas en la science, qui veulent juste voir les choses brûler, ne nous feront pas reculer», a déclaré le candidat à des journalistes peu après l'incident. Ce n'est pas la première fois que des groupes vindicatifs s'en prennent aux déplacements de campagne du Premier ministre, au point que toutes les informations concernant les lieux visités sont souvent tenues secrètes, explique La Presse.
Des questions de sécurité
La plupart de ses opposants ont dénoncé l'attaque subie par Justin Trudeau dans l'Ontario. Le conservateur Erin O'Toole, qui domine la course électorale selon certains sondages, a regretté «le harcèlement des candidats, de n'importe quel parti». Il a également assuré qu'il aimerait «voir une campagne sur les idées».
Le tout pose cependant des questions de sécurité pour le Premier ministre, qui veut continuer d'aller au contact des électeurs. Alors que des journalistes lui ont demandé s'il comptait changer sa formule, il a assuré qu'il ne prendrait pas exemple sur les Etats-Unis, où les responsables politiques sont entourés d'une «armée de gardes du corps».