En direct
A suivre

Etats-Unis : les parlementaires veulent enquêter sur l'invasion du Capitole

Nancy Pelosi veut créer un comité d'enquête pour éviter une nouvelle insurrection Nancy Pelosi veut créer un comité d'enquête pour éviter une nouvelle insurrection. [SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Une initiative qui ne devrait pas plaire à Donald Trump. Ce mercredi 30 juin, la chambre des représentants du Congrès des Etats-Unis va voter pour créer un comité d'enquête concernant les émeutes et l'invasion du Capitole le 6 janvier dernier.

Initié par la cheffe de la majorité démocrate à la chambre Nancy Pelosi, ce comité a pour objectif de mettre en lumière les causes de ces événements afin d'éviter que cela se reproduise dans le futur. Pour rappel, cinq personnes sont décédées ce jour-là, et une centaine de blessés a été recensée chez les forces de l'ordre. Il s'agit cependant d'un plan B pour le parti de Joe Biden, puisque la minorité républicaine au Sénat a bloqué le mois dernier la création d'une commission d'enquête indépendante, qui devait fonctionner sur le même modèle que celle qui avait été créée après le 11 septembre. 

Si le vote est un succès ce 30 juin, 13 membres devront en tout être nommés pour composer le comité d'enquête. Nancy Pelosi pourra en choisir huit contre cinq pour le chef de la minorité républicaine Kevin McCarthy. Pour garantir une forme de bipartisanisme au sein de son initiative, la démocrate pourrait décider de nommer des conservateurs. Ainsi, le nom de Liz Cheney, sénatrice républicaine ouvertement opposée à Donald Trump, circule depuis plusieurs jours dans les médias américains. 

Des premières condamnations

Difficile pour autant de savoir quel impact aura ce comité sur l'opinion des Américains, qui restent profondément divisés sur la question de l'invasion du Capitole. Ainsi, le 26 mai dernier, un sondage Yahoo/YouGov mettait en lumière que 73% des électeurs républicains blâment en priorité des «manifestants de gauche qui voulaient entacher l'image de Donald Trump». Seuls 17% estiment que le milliardaire est à l'origine des événements, alors que ce chiffre monte à 55% dans la population globale. 

De son côté, la justice continue son travail. Ce 23 juin, une femme originaire d'Indiana est devenue la première à être condamnée pour avoir participé aux émeutes. Après avoir plaidé coupable, elle a reçu une peine de trois ans de liberté surveillée, 120 heures de travail d'intérêt général ainsi qu'une amende de 500 dollars. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités