Rien n'est infaillible, pas même les bijoux de technologie. Le Canadarm2, bras robotique de la Station spatiale internationale (ISS), a été endommagé par un débris spatial. Il arbore désormais un trou qui ne devrait cependant pas l'empêcher de fonctionner.
L'impact a été remarqué pour la première fois lors d'une inspection de routine, le 12 mai dernier. Depuis, des investigations sont menées pour évaluer l'étendue des dégâts. Dans un communiqué publié le 28 mai, l'Agence spatiale canadienne se veut néanmoins rassurante : «Malgré l'impact, les résultats de l'analyse en cours indiquent que les performances du bras restent inchangées».
Le bras canadarm2 de l’ISS a reçu un debris ! Fort heureusement, il va bien et fonctionne toujours. pic.twitter.com/cZglZai64m
— AstroAlex (@astroalex_yt) May 29, 2021
La robotique sur l’ISS, ce n’est pas des mais le #Canadarm, un bras extérieur de 17m de long et complètement articulé. Absolument indispensable pour la maintenance extérieure mais surtout pour attraper des cargos ravitailleurs apportant et matériel scientifique pic.twitter.com/wITFqQbJmA
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) May 16, 2021
La nature exacte de l'objet ayant ainsi endommagé le Canadarm2 reste inconnue, mais le trou occasionné dans sa couverture thermique est suffisamment gros pour être visible à l'oeil nu. «L'espace peut être un environnement difficile et impitoyable pour les robots et les humains qui l'explorent», souligne l'Agence spatiale canadienne.
Des milliers d'objets spatiaux observés
Selon CNN, environ 23.000 objets spatiaux sont constamment surveillés pour éviter une collision avec des satellites ou l'ISS. Mais certains sont trop petits pour être suivis efficacement. Ces morceaux de roche, micrométéorites ou autres particules de poussière, même minuscules, peuvent provoquer quelques dégâts.
Mais le communiqué insiste sur le fait que «la sécurité de l'équipage de la station», dont fait partie le Français Thomas Pesquet, est «la priorité absolue». Et «la Nasa dispose d'un ensemble de directives de longue date» pour l'assurer. L'analyse de ce bras robotique se poursuit mais pour l'heure l'Agence spatiale canadienne n'est pas inquiète : le Canadarm2 continue d'effectuer, avec succès, les tâches pour lesquelles il a été conçu.