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Etats-Unis : le masque nécessaire jusqu'en 2022 ?

Le Dr Anthony Fauci a estimé qu'il était «tout à fait possible» que les Américains doivent toujours porter le masque l’an prochain. Le Dr Anthony Fauci a estimé qu'il était «tout à fait possible» que les Américains doivent toujours porter le masque l’an prochain. [Patrick Semansky / POOL / AFP]

Le masque, un accessoire indispensable pour encore de nombreux mois ? Aux Etats-Unis, le docteur Anthony Fauci, conseiller médical en chef de Joe Biden sur le coronavirus, a jugé dimanche qu'il était «possible» que les Américains doivent toujours porter le masque l'an prochain.

Interrogé sur cette perspective peu réjouissante sur CNN, le célèbre immunologue américain s'est contenté de répondre : «Je pense que c’est tout à fait possible.»

Le maintien ou non de ce geste barrière dépendra évidemment de la circulation du Covid-19 dans le pays, dont le bilan humain approche des 500.000 morts, ainsi que de la progression de la campagne de vaccination - 13 % des Américains ont déjà reçu au moins une dose -, a-t-il souligné. «Si vous combinez la vaccination de la plupart des habitants du pays avec un niveau de virus très très bas, alors je pense que nous pourrons dire à ce moment-là que nous n'avons plus nécessairement besoin de porter de masques», a déclaré celui qui conseillait déjà le prédécesseur de Joe Biden à la Maison Blanche, Donald Trump.

Contrairement au milliardaire républicain, Joe Biden insiste sur l'importance de porter le masque. Au lendemain de son investiture, le 21 janvier dernier, le nouveau président américain a même signé un décret le rendant obligatoire pour les fonctionnaires dans les bâtiments fédéraux.

Si le masque pourrait rester essentiel au moins jusqu'en 2022, le Dr Anthony Fauci a tout de même tenu à envoyer un message d'espoir aux Américains, en assurant que, «d'ici à la fin de l'année, (...) nous approcherons d'un certain degré de normalité» dans les activités de tous les jours. Mais il faudra sans doute plus plus de temps pour «revenir exactement à la même situation qu'en novembre 2019», soit avant la pandémie, a-t-il précisé.

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