C'est la tradition : le passage à une nouvelle année s'accompagne toujours d'un beau feu d'artifice... Sauf en 2020. Le couvre-feu instauré en France de 20h à 6h met à mal les spectacles prévus.
Dans les grandes villes en france
Marseille, Lyon, Lille... Les grandes villes françaises ont annulé une à une leur feu d'artifice de Nouvel An. En cause : le couvre-feu instauré de 20h à 6h la nuit du 31 décembre, pour empêcher la propagation du coronavirus. La tenue d'un spectacle pyrotechnique pourrait encourager la population à braver ce couvre-feu.
Paris n'échappe pas à la règle : il n'y aura pas de rassemblement sur les Champs-Elysées cette année. Le feu d'artifice sera cependant remplacé par un concert virtuel de Jean-Michel Jarre à Notre-Dame, qui pourra être suivi en direct en ligne, sur France Inter et BFMTV.
Sur le reste du territoire français
Les grandes villes ne sont pas les seules à devoir annuler leurs feux d'artifice. De nombreux préfets ont pris des arrêtés pour interdire la vente ou l'utilisation des feux d'artifice dans leur département.
Dans l'Orne, il sera par exemple interdit de détenir, de transporter, d'acheter, de vendre ou d'utiliser des artifices de divertissement entre le 30 décembre à 20h et le 1er janvier à 6h. Même chose pour le Nord, où la préfète a interdit l'utilisation d'artifices de divertissement entre le 31 décembre à 16h et le 4 janvier à 8h. Le Doubs et le Loiret ont pris des mesures similaires.
Dans le monde
Sur le reste de la planète, la tendance est plutôt à l'annulation. Pas de spectacle pyrotechnique à Hong-Kong, ni à Tokyo, Moscou, Berlin, Londres... Quant à Bruxelles, en Belgique, la ville a annulé son feu d'artifice pour le remplacer par un spectacle lumineux avec des faisceaux laser.
Il y a cependant quelques exceptions. Hanoï, la capitale vietnamienne, aura son feu d'artifice, de même que la ville australienne de Sydney. Le feu d'artifice de Sydney sera interdit aux spectateurs et le quartier où il se déroule sera bouclé, hormis pour ses habitants.