Les autorités de l'Oregon et le gouvernement de Donald Trump ont annoncé mercredi avoir trouvé un accord sur le retrait progressif de policiers fédéraux de Portland.
"Après des discussions avec le vice-président et des responsables de l'administration, le gouvernement fédéral a accepté ma demande et va commencer à retirer ses agents" à compter du jeudi 30 juillet, a écrit dans un communiqué Kate Brown, gouverneure démocrate de cet Etat du nord-ouest des Etats-Unis.
De son côté, le ministre de la Sécurité intérieure par intérim, Chad Wolf, a souligné que ces agents fédéraux étaient "toujours là" et resteraient "jusqu'à ce que nous voyions que le plan fonctionne et que le tribunal n'est pas perpétuellement attaqué".
La police locale doit assurer le maintien de l'ordre à l'extérieur des bâtiments, à charge pour les agents fédéraux de sécuriser les lieux comme à l'ordinaire.
L'Etat d'Oregon a finalement accepté de coopérer avec nos forces fédérales, exactement ce que nous demandions depuis que les violences ont éclaté voici deux mois. Nous sommes heureux que l'Oregon corrige ses erreurs", a argumenté le ministre.
Le message a toutefois été brouillé par le président Donald Trump, qui avait lancé quelques heures plus tôt que les autorités locales devaient d'abord "nettoyer" la ville des "anarchistes et des agitateurs", louant "le travail fantastique" des policiers fédéraux.
Il a réitéré ses attaques lors d'un déplacement au Texas, menaçant "d'envoyer la Garde nationale" à Portland. "S'ils ne règlent pas le problème localement très bientôt, nous allons envoyer la Garde nationale et résoudre ça très rapidement", a clamé le président Trump.