Les Etats-Unis ont autorisé l'utilisation d'un test qui pourrait dépister le coronavirus en seulement 45 minutes.
La décision a été prise le 20 mars par la Food and Drug Administration, l'administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments, et les premiers tests devraient être réalisés à partir de la semaine du 30 mars, selon l'entreprise Cepheid, à l'origine du dispositif.
« Durant cette période de demande accrue pour les services hospitaliers, les médecins ont un besoin urgent d'un test de diagnostic rapide, qui permet de gérer en temps réel les patients», estime le Dr David Persing, responsable chez Cepheid.
Mais si la rapidité de ce test est inédite, la façon dont il est réalisé ne change pas. Il s'agit en effet d'un prélèvement naso-pharyngé. La tête inclinée en arrière, le patient se voit introduire un écouvillon (sorte de long coton-tige) profondément dans le nez afin de recueillir un liquide à analyser.
Dans un premier temps, ces nouveaux dispositifs seront utilisés dans les hôpitaux, services d'urgences et cliniques. Avant peut-être une généralisation au grand public.
Pour le moment, les tests existants doivent être envoyés à un laboratoire central, et les résultats ne sont disponibles qu'après plusieurs jours.