Près d’un Italien sur deux (48%) espère voir un homme fort au pouvoir en Italie. C’est le résultat d’un rapport annuel publié par Censis (l’institut italien de recherche socio-économique).
Anxieux (69%), les Transalpins pensent que la démocratie libérale vit ses dernières heures et qu’elle doit être remplacée par une démocratie directe (52,6%). D'ailleurs, plus de trois quarts des Italiens (76%) n’ont plus confiance dans les partis politiques.
La classe politique italienne connait un fort désaveu de la part de ses citoyens. Seuls 19% des habitants de la Botte parlent de politique lorsqu’ils se rencontrent, rapporte Les Echos. Pire, ils jugent les institutions démocratiques «futiles, velléitaires et inutilement dispendieuses», selon l’enquête.
Les Transalpins ne croient plus au système actuel et espèrent un homme fort libre d’agir efficacement en ayant plus de comptes à rendre à une assemblée et qui ne soit pas sous la pression de prochaines élections.