Bahamas, États-Unis, Canada. Trois pays ont subi de manière plus ou moins dramatique les vents de Dorian depuis sa naissance dans l'Atlantique Nord le 24 août 2019. Le 8 septembre au soir, l'ouragan devrait se dissiper au large du Canada.
Il faudra plusieurs jours, voire semaines, pour dresser un véritable bilan des dégâts causés sur les trois territoires. Au 8 septembre, 44 décès ont été confirmés par les autorités, alors que les recherches sont encore en cours aux Bahamas. Moins puissants, et surtout plus éloignés des terres, les vents devraient avoir fait moins, voire pas, de pertes humaines aux États-Unis et au Canada.
Des images impressionnantes montrant la chute d'une grue dans le centre-ville de #Halifax sous la force des vents forts causés par la tempête #Dorian
: Fatima Ali pic.twitter.com/Evjoszlytw— Radio-Canada Info (@RadioCanadaInfo) September 7, 2019
Reste qu'ils ne sont pas anodins pour autant. Après une première journée de tempête, 500.000 foyers canadiens étaient privés d'électricité. Des images d'une grue s'effondrant sur un immeuble d'Halifax, dans le sud-ouest du pays, ont même été publié sur les réseaux sociaux. Aux États-Unis, relativement épargnés, 200.000 foyers ont également subi des coupures de courant, mais pas de décès n'étaient à déplorer.
Pendant ce temps, aux Bahamas, l'heure est à l'évacuation et au sauvetage des habitants frappés de plein fouet. Des avions, des bateaux et des hélicoptères font par exemple le trajet des îles Abacos vers les côtes américaines ou vers Nassau, la capitale du pays, plutôt épargnée par la catastrophe.
Des experts de l'ONU ont été dépéchés sur place pour essayer d'estimer plus précisément l'étendue des dégâts ainsi que les aides d'urgence qui devront être débloquées. Avant que leur rapport ne soit terminé, les Nations unies assuraient que 70.000 personnes au moins étaient dans une situation d'urgence nécessitant une aide, sur une population de 390.000 dans tout l'archipel.
Les ONG, ont commencé à affluer sur place pour travailler et aider les Bahaméens. Elles sont d'ailleurs arrivées de manière tellement rapide que cela a causé des problèmes de trafic aérien. Nassau n'était pas préparé pour l'afflux d'avions et d'hélicoptères, ce qui a créé une certaine confusion au moment d'accueillir les volontaires. Une preuve de plus qu'il faudra donc beaucoup de temps avant de retrouver une situation stable dans l'archipel de l'Atlantique qui compte environ 700 îles.