Les pays européens impliqués dans le dossier du nucléaire iranien, Allemagne, France et Royaume-Uni, ainsi que l'Union européenne ont rejeté jeudi «l'ultimatum» de l'Iran, qui leur a donné 60 jours avant de remettre en cause de nouveaux aspects de l'accord.
«Nous rejetons tout ultimatum et nous évaluerons le respect par l'Iran de ses engagements en matière nucléaire», préviennent ces pays ainsi que la Haute représentante de l'UE pour la politique étrangère, Federica Mogherini, dans un communiqué commun.
L'Iran leur a donné deux mois pour sortir réellement les secteurs pétrolier et bancaire iraniens de leur isolement provoqué par les sanctions américaines.
Les Européens ont également exprimé leur «vive préoccupation» après la décision de Téhéran de s'affranchir de deux engagements pris dans le cadre de l'accord international sur son programme nucléaire dont Donald Trump a claqué la porte il y un an jour pour jour.
«Nous demeurons pleinement attachés à la préservation et à la mise en œuvre intégrale de l'accord sur le nucléaire, une réalisation essentielle dans l'architecture mondiale de non-prolifération nucléaire, qui est dans l'intérêt de la sécurité de tous», expliquent-ils, appelant l'Iran à «s'abstenir de toute escalade».