Selon des groupes de défense des droits humains, l'Arabie saoudite a torturé et harcelé sexuellement des militants des droits humains, notamment plusieurs femmes.
Des prisonniers de la prison Dhahban du royaume auraient été électrocutés et flagellés, et l’Arabie saoudite a arrêté plusieurs militantes des droits des femmes au début de l’année ainsi que des intellectuels, rapporte la BBC.
Cependant, un responsable saoudien a déclaré au Wall Street Journal que le royaume «n'approuve pas, ne promeut ni n'autorise le recours à la torture».
De nombreuses formes de torture
Amnesty International et Human Rights Watch ont publié, mardi, des déclarations détaillant les allégations de torture à l'encontre de prisonniers détenus.
Les activistes ont été empêchés de marcher ou de rester debout après l'électrocution et la flagellation, selon un communiqué publié par Amnesty International.
Human Rights Watch parle également d'électrocution, ainsi que d'avoir donné des coups de fouet et «enlacé et embrassé de force» au moins trois femmes détenues.
Le roi Salman ben Abdulaziz Al Saoud et son fils, le prince héritier Mohammed ben Salman, ont été félicités pour avoir lancé une campagne de modernisation, avec notamment la levée de l'interdiction de la conduite au volant.
Les critiques estiment que cela s'est accompagné d'une répression de la dissidence et que le pays est également confronté à un tollé international après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul.