Durant son discours à l’université de l’Illinois, vendredi, l’ancien président des États-Unis, Barack Obama a vertement critiqué son successeur, Donald Trump et le parti républicain.
«Donald Trump est un symptôme. Le symptôme de la peur», a affirmé l’ancien pensionnaire de la Maison Blanche, dans des propos diffusés par CNN. Pour sa première intervention politique pour les élections de mi-mandat du mois de novembre, le 44e président des États-Unis a critiqué les soutiens de Trump.
Former President Obama, referring to “people who are genuinely... fearful of change” during speech at University of Illinois: “It did not start with Donald Trump. He is a symptom, not the cause. He’s just capitalizing on resentments that politicians have been fanning for years." pic.twitter.com/WKdGJME0B9
— CNN (@CNN) 7 septembre 2018
Ceux du parti républicain sont notamment visés. Ils sont coupables de ne pas défendre «les institutions qui font que notre démocratie fonctionne», pour Barack Obama.
«Qu’est-il arrivé au parti républicain ?», s'est-il faussement interrogé. « Ils creusent le déficit, minent nos alliances et discutent avec l’ex patron du KGB !», a critiqué Obama.
«Ce n’est pas comme cela que la démocratie est censée fonctionner»
L’ancien président a balayé l’idée selon laquelle «tout ira bien parce qu’il y a des gens au sein de la Maison Blanche qui, secrètement, ne suivent pas les ordres du Président». «Ce n’est pas comme cela que la démocratie est censée fonctionner», a-t-il martelé en référence aux récentes révélations sur les dysfonctionnements du pouvoir.
Donald Trump est de nouveau au coeur d'une polémique depuis la publication d'une tribune anonyme d'un membre de son administration dans le New York Times.
Former President Obama: “The claim that everything will turn out OK because there are people inside the White House who secretly aren’t following the President’s orders... That’s not how our democracy is supposed to work…" https://t.co/dLxQqhvyWy pic.twitter.com/uMz5lntvgF
— CNN (@CNN) 7 septembre 2018
L'indifférence est la plus grande menace pour la démocratie
À deux mois des élections de mi-mandat, Barack Obama a appelé les démocrates à voter car «notre démocratie en dépend». «La plus grande menace pour notre démocratie n’est pas Donald Trump (…) : c’est l’indifférence, le cynisme». «Ces élections sont les plus importantes de ma vie. Je sais que j’ai déjà dit cela mais cette fois c’est vrai !», a-t-il assuré.
L'ancien président des États-Unis compte s’impliquer dans la campagne de mi-mandat où 435 sièges de la Chambre des représentants, un tiers de ceux du Sénat et les postes de gouverneurs dans 36 états seront attribués. Dans ce but, il sera samedi en Californie et jeudi dans l’Ohio afin de soutenir les candidats démocrates.
Former President Obama: “Don’t tell me your vote doesn’t matter… and if you thought elections don’t matter, I hope these last two years have corrected that impression.” https://t.co/dLxQqhdY50 pic.twitter.com/xkMxAQeLan
— CNN (@CNN) 7 septembre 2018