Donald Trump a dénoncé dimanche une «attaque chimique insensée» en Syrie et prévenu qu'il faudra en «payer le prix fort», pointant du doigt la «responsabilité» de la Russie et de l'Iran qui soutiennent «l'animal Assad».
«De nombreux morts, y compris des femmes et des enfants, dans une attaque CHIMIQUE insensée en Syrie», s'est alarmé sur Twitter le président américain après l'attaque présumée du régime syrien sur la ville rebelle de Douma.
Many dead, including women and children, in mindless CHEMICAL attack in Syria. Area of atrocity is in lockdown and encircled by Syrian Army, making it completely inaccessible to outside world. President Putin, Russia and Iran are responsible for backing Animal Assad. Big price...
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 8 avril 2018
....to pay. Open area immediately for medical help and verification. Another humanitarian disaster for no reason whatsoever. SICK!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 8 avril 2018
«La zone des atrocités est confinée et encerclée par l'armée syrienne, la rendant totalement inaccessible au reste du monde, a-t-il poursuivi sur le réseau social. Le président Poutine, la Russie et l'Iran sont responsables pour leur soutien à l'Animal Assad. Il faudra payer le prix fort.» Il n'a toutefois pas préciser qui devra payer quel prix.
Il est nécessaire «d'ouvrir immédiatement la zone pour l'aide médicale et des vérifications», a aussi réclamé dimanche le dirigeant américain alors que le département d'Etat avait dénoncé l'attaque sur Douma un peu plus tôt.
Les reproches de Trump à Obama
Le 7 avril 2017, Donald Trump avait ordonné de frapper une base aérienne syrienne, où les Américains pensaient qu'étaient stockées les armes chimiques ayant servi à attaquer la localité rebelle de Khan Cheikhoun trois jours plus tôt.
Le président républicain a reproché à son prédécesseur Barack Obama ne pas avoir mis à exécution en 2013 sa menace de frapper le régime de Bachar al-Assad en cas d'attaque chimique. Si cela avait été le cas «le désastre syrien serait terminé depuis longtemps ! L'animal Assad serait désormais histoire» ancienne, a-t-il assuré.
If President Obama had crossed his stated Red Line In The Sand, the Syrian disaster would have ended long ago! Animal Assad would have been history!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 8 avril 2018