Cette fois-ci, c'est un mur d'un autre genre que Donald Trump s'apprête à construire. Le président américain vient en effet d'obtenir l'autorisation de construire une barrière maritime pour protéger son terrain de golf, à Doonbeg, en Irlande.
L'origine de la menace n'est autre que la montée des eaux induites par... le réchauffement climatique, un thème plus que sous-estimé par le chef d'Etat. Pour rappel, il avait décidé le retrait des Etats-Unis des accords de Paris, en juin dernier.
Or les manifestants, opposés à la construction de la dune artificielle de Doonbeg, n'ont pas tardé à pointer du doigt l'ironie de la situation, selon Sky News. Ces derniers dénoncent, notamment, les risques encourus par les espèces protégées de la région avec la mise en place de ce plan de gestion de l'érosion côtière.
Ces dispositions, validées par le comté de Clare, visent à protéger de l'érosion côtière et de la montée des eaux plusieurs sites de bords de mer dont le terrain de golf du président américain Trump International Golf Links (TGIL). L'établissement, détenu par le magnat de l'immobilier, estime que «15 à 20 mètres de dunes face au golf ont été érodées au cours des quinze dernières années.»
Joe Russel, le directeur général de l'entreprise de Donald Trump, Trump Doonbeng s'est réjoui de cette nouvelle en saluant «l'engagement du Conseil à soutenir les entreprises locales et à protéger l'avenir économique de la région.» Sky News précise, toutefois, que la décision du comté pourrait faire l'objet d'une procédure en appel dans les quatre prochaines semaines.