Après Apple, Nike et Lewis Hamilton, c’est au tour de Bono, leader du groupe U2, d’être visé par les «Paradise Papers», ces documents qui mettent en lumière les pratiques d’optimisation fiscale à l’échelle mondiale.
Selon ces «Paradise Papers», fruit de l’enquête des membres du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), Bono aurait investi dans une entreprise basée sur l’île de Malte, qui aurait elle acheté des parts d’un centre commercial à Utena, en Lituanie, via une holding qui aurait eu recours à des techniques d’optimisation fiscale illégales.
Face à ces accusations, Bono est «totalement écœuré si même en tant qu’investisseur minoritaire et passif (…) son nom a pu être mêlé à quelque chose d’un tant soit peu illégal», a-t-il fait savoir dans un communiqué transmis à la BBC et au journal britannique The Guardian.
Il affirme notamment qu’il avait «obtenu l’assurance de la part des dirigeants de l’entreprise que celle-ci respectait totalement ses obligations fiscales».
Bono salue les révélations
Dans le même temps, le rocker irlandais a salué ces révélations, en appelant à une totale transparence des registres des entreprises basées dans des paradis fiscaux. «Je prends cette affaire très au sérieux. Et j’ai toujours mené campagne pour que les propriétaires des entreprises offshore soient transparents».
En 2015, le chanteur avait dénoncé la «fortune» que U2 devait payer aux impôts et défendu les «arrangements fiscaux» mis en place par le groupe.