Angela Merkel, sonnée par la victoire en demie teinte de la CDU aux élections fédérales allemandes, s’est attelée ce lundi 25 septembre à la formation d’une nouvelle coalition pour pouvoir gouverner.
Un exercice qui s’annonce plus difficile que lors du précédent scrutin, les sociaux-démocrates ayant d’ores et déjà annoncé qu’ils rejoignaient l’opposition, après quatre ans au sein de l’exécutif. Dans ce contexte, la chancelière, qui a exclu l’éventualité de s’associer à la droite xénophobe de l’AfD ou à la gauche radicale de Die Linke, ne peut former qu’une coalition avec les libéraux du FDP et les Verts.
Mais une telle configuration, qui n’a jusqu’à présent été mise en place que par le gouvernement régional du Schleswig-Holstein, n’a rien d’évident. Les deux petits partis ont en effet d’importantes divergences sur des dossiers clés comme l’immigration, l’avenir du diesel ou la sortie du charbon.
Il faudra donc trouver les arguments pour les convaincre de faire chacun des concessions. Une nécessité pour Angela Merkel, qui ne sera officiellement élue chancelière une quatrième fois que lorsque si une coalition est annoncée.