Un missile balistique tiré depuis la Corée du Nord a bien failli faire de gros dégâts. Un Boeing 777, de la compagnie aérienne Air France, ne se trouvait en effet qu'à une dizaine de minutes de vol.
Seule une centaine de kilomètres séparait l'avion du lieu où le missile s'est écrasé. Même si la distance peut paraître éloignée, dans les airs et avec la puissance du missile, un accident aurait pu vite arriver.
Les faits se sont déroulés dans la nuit de mardi à mercredi 2 août, alors que le vol AF293 – qui reliait Tokyo à Paris – volait au-dessus de la mer du Japon. A l'intérieur de l'avion, plus de trois cent passagers n'ont rien vu, ni entendu.
Selon le ministère de la défense japonais, le missile se serait écrasé à environ 150 kilomètres au nord de l'île Okushiri... sur la trajectoire même de l'avion français.
Pour Air France, le vol s'est parfaitement bien déroulé «sans aucun incident à déplorer». Plus encore, selon elle, la zone de tests militaires nord-coréenne «n'entre absolument pas dans la zone des vols de la compagnie».
Commercial plane flew past location where North Korea's missile test would land less than 10 minutes later. https://t.co/Yx8Q5Hr3ZU pic.twitter.com/MRaCpTiYtC
— ABC News (@ABC) 1 août 2017
De même, la compagnie a assuré que des analyses précises étaient constamment effectuées sur les zones de vol et des ajustements étaient faits en fonction.
Mais le Pentagone a déjà fait savoir son inquiétude concernant le danger potentiel que pose la proximité d'un missile avec un avion commercial, transportant plusieurs centaines de civils.