Malgré le retrait du président Trump, Hawaï est devenu mardi le premier Etat américain à signer l’accord de Paris.
Le gouverneur David Ige a signé deux projets de loi lors d’une rencontre à Honolulu avec d’autres autorités hawaïennes.
Hawaii governor signs bill making the state the first in the nation to join the Paris agreement. https://t.co/mfCuMauvbC pic.twitter.com/nnBh7qt5nN
— ABC News (@ABC) 7 juin 2017
Le premier stipule que «le réchauffement climatique est réel», et qu’il constitue «des menaces, immédiates et à long terme sur l’économie, la sécurité et le mode de vie de l’Etat». Pour y remédier, Hawaï entend donc «réduire [ses] émissions de gaz à effet de serre» en s’alignant sur les objectifs définis par l’accord de Paris.
Le deuxième projet de loi tend à favoriser «les pratiques agricoles et aquacoles» plus respectueuses de l’environnement, tout en promouvant les techniques de «captation du CO2».
«Les îles sont les premières à ressentir les effets du changement climatique», a déclaré le gouverneur selon l’Associated Press. «Les marées sont plus hautes, la biodiversité s’affaiblit, les coraux blanchissent et le littoral s’érode» a-t-il ajouté.
Avec cette première signature, Hawaï devrait ouvrir la voie à d’autres Etats américains. Ils sont déjà une douzaine à avoir affirmé vouloir respecter l’accord de Paris, dont New York, et la Californie.