Apple a révélé qu’un de ses employés était chargé de créer de la sueur de synthèse pour tester et améliorer des produits de la marque.
Rob Guzzo, le chef des technologies environnementales de la marque à la pomme, explique dans une vidéo publiée hier qu’une partie de son équipe «se concentre exclusivement sur la sécurité de la peau». Un souci légitime. Le bracelet de l’Apple Watch avait dès sa sortie en 2015 été critiqué par certains utilisateurs qui se plaignaient de rougeurs et de démangeaisons au poignet. Des réactions allergiques qu’Apple avait justifié par «une exposition prolongée à des irritants, comme le savon ou la transpiration».
Alors, dans le but d’éviter de nouvelles réactions cutanées, l’équipe de Rob Guzzo tente d’«imiter les véritables conditions d’utilisation» de cet objet, souvent arboré par des sportifs. Mais devant l’impossibilité de «recueillir la transpiration de [ses] salariés», la fabrication de sueur de synthèse est devenue la spécialité d'un des employés du laboratoire d'Apple, qui en fabrique chaque jour.
Rob Guzzo estime que la marque en écoule approximativement 113,5 litres par an. Une vidéo de Vice News Tonight permet de jeter un œil dans son laboratoire : on peut notamment y apercevoir d’autres objets de la marque, dont l’AirPod, plongés dans la sueur de synthèse afin de tester sa résistance.