Quand la rancœur sentimentale se conjugue aux promesses de Donald Trump. D'anciens maris, femmes, petits amis ou petites amies aigris ont trouvé un nouveau moyen de se venger de leurs ex... avec la complicité, pensent-ils, de Donald Trump.
En effet, imitant le milliardaire élu, fervent utilisateur de Twitter, ils se servent du réseau social pour dénoncer sans vergogne leur ancien compagnon de nationalité étrangère et à priori en situation irrégulière. Comment ? En interpellant directement Donald Trump pour qu’il les expulse, conformément à ses promesses de campagne.
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Ultime bassesse, la plupart vont jusqu'à livrer l’adresse de l’ex pour faciliter leur reconduction. Florilège : «J'espère que Donald Trump ne va pas expulser mon ex-dominicain en situation irrégulière», écrit ainsi @eddiec... en donnant l'adresse de son ancien petit ami dans le Kentucky, précisant qu'il habite «en haut des escaliers». «Oh, non ! S'il vous plaît Trump, n'expulsez pas mon ancien petit copain Sergio, qui habite à Davie, en Floride, appartement numéro...», supplie avec une ironie déplacée un certain @marcor…
Des tweets vengeurs au ton sarcastique
«J'ai peur que Trump puisse déporter mon ancienne petite amie suédoise, qui m'a trompé deux fois et habite... et garde un double de ses clés sous son matelas», a tweeté un autre utilisateur. Des tweets vengeurs au ton sarcastique de ce type se sont multipliés ces derniers jours, publiés en Floride, à New York ou en Californie notamment. Durant sa campagne, Donald Trump avait pris des positions très dures contre les immigrés clandestins, promettant de tous les expulser dès sa prise de fonction. Avant d'assouplir sa position une fois élu.