Les deux plus grands hôpitaux dans la partie rebelle de la ville syrienne d'Alep ont été touchés mercredi à l'aube par des frappes aériennes, les mettant temporairement hors service.
L'attaque est survenue en pleine nuit, vers 4h du matin selon l'ONG Syrian American Medical Society (SAMS), basée aux Etats-Unis, qui soutient ces établissements. Un avion militaire les a visés directement d'après elle. Mercredi, le pape François a dénoncé le regain de violences en Syrie et lancé «un appel à la conscience des responsables des bombardements, qui devront rendre compte devant Dieu».
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D'après Raed Saleh, le chef des Casques blancs syriens, une organisation humanitaire qui se veut apolitique et participe aux secours dans des zones tenues par l'opposition syrienne, la partie Est d'Alep ne tiendra «pas plus d'un mois» en raison de la destruction en cours de ce qui reste des services publics municipaux. «Il n'y aura plus d'eau, plus d'électricité, plus de carburant et les hôpitaux ne pourront plus continuer à fonctionner» prédit-il, crayant le pire pour les populations et les bénévoles présents sur place.