La compagnie nationale d’électricité japonaise a demandé à l’éditeur de Pokémon Go de retirer la zone d’exclusion nucléaire de Fukushima de l'espace de jeu.
Cette demande fait suite à la découverte d’au moins un Pokémon sur la zone d’exclusion. La TEPCO (Tokyo Electric Power Company Holdings) a donc demandé à Niantic, l’éditeur du jeu, de faire en sorte que des Pokémon n’apparaissent plus à cet endroit, par sécurité, afin d’éviter que des joueurs ne pénètrent dans cette zone.
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Dans sa demande, la TEPCO certifie avoir testé la zone de la centrale détruite de Fukushima, et assure avoir trouvé des Pokémon sur place. En parallèle, la compagnie a envoyé un avertissement aux fournisseurs d’énergie nationaux afin qu’ils renforcent la sécurité autour des sites nucléaires.
Une situation potentiellement dangereuse
Un avertissement qui peut faire sourire, mais prend une autre dimension à la lumière de ce qui s’est passé aux Etats-Unis, où trois adolescents jouant à Pokémon Go ont pénétré dans l’enceinte d’une centrale nucléaire dans l’Ohio au début du mois de juillet.
Cette demande n’est pas la première au pays du soleil levant. Déjà, la ville de Nagasaki avait demandé à Niantic de supprimer de Pokémon Go la zone du Parc de la Paix, un mémorial en hommage aux victimes de la bombe atomique en 1945. L’éditeur du jeu avait alors répondu qu’ils allaient se pencher sur la question, sans s’engager.