Nouvel exemple de l’horreur en Syrie. Un groupe de rebelles a diffusé une vidéo dans laquelle des combattants décapitent un enfant palestinien à l’arrière d’un véhicule.
Le petit garçon avait été capturé dans la localité d’Handarat, au nord d’Alep, où se situe un camp de réfugiés palestinien. Au début de la vidéo, les rebelles entourent la victime, assise à l’arrière d’un pick-up et l’accusent d’être un combattant des brigades Al-Qods, un groupe palestinien, qui se bat aux côtés du régime syrien. «Regardez ce prisonnier d’Al-Qods, Bachar n’a plus d’hommes, il nous envoie des enfants maintenant», affirme l’un des rebelles, selon France 24.
Décapité avec un petit couteau
L’un des combattants commence ensuite à décapiter l’enfant à l’aide d’un petit couteau. Et de brandir la tête du jeune garçon en s’écriant : «Voilà ce qu‘on fait de tes hommes Bachar. Bientôt, il ne restera plus personnes à Handarat».
L’âge et la nationalité de la victime n’ont pu être établis avec certitude mais selon l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme), elle souffrait de thalassémie, une maladie du sang.
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L’Observatoire affirme que le crime aurait été perpétré par des membres du groupe Noureddine Zinki. Ce dernier aurait été soutenu militairement par les Etats-Unis jusqu’en 2015, relève par ailleurs France 24.
Il y a quelques semaines, Amnesty International accusait Noureddine Zinki de crimes de guerre, évoquant des enlèvements, des actes de torture et des exécutions sommaires.
Une «erreur individuelle»
De son côté, face au tollé suscité par les images, le groupe rebelle a publié un communiqué dans lequel il indique que l’exécution du garçonnet est «une erreur individuelle qui ne représentant pas la politique générale du groupe». Et de souligner que les coupables de cette «infraction» ont été «arrêtés et remis» à une commission judiciaire.