Cinq ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon, une étude affirme que les niveaux de radioactivité à travers l'océan Pacifique sont en train de revenir rapidement à la normale.
Dans les jours qui ont suivi la catastrophe, l'eau de mer destinée à refroidir les réacteurs avait charrié dans l'océan des matériaux nucléaires, ensuite dispersés par les courants provoquant l’une des plus importantes pollutions radioactive maritime jamais survenues. Un comité scientifique regroupant des experts internationaux avait ainsi démontré comment les substances radioactives avaient été disséminées jusqu'aux côtes des Etats-Unis.
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Toutefois, le croisement des données issues de vingt études sur la radioactivité engendrée par la centrale japonaise, a mis en lumière que les niveaux de radioactivité dans le Pacifique redescendaient rapidement, après avoir été des dizaines de millions de fois supérieurs à la normale juste après le désastre, selon une étude publiée lundi par la Revue annuelle des sciences de la mer.
«A titre d'exemple, en 2011, près de la moitié des échantillons de poissons dans les eaux côtières au large de Fukushima contenait des taux dangereux de matières radioactives», explique Pere Masqué, professeur de radiochimie environnementale. «En 2015, ce nombre avait chuté à moins d'un pour cent au-dessus de la limite».
Une bonne nouvelle pour l'Océan donc. Sauf que l'étude constate également que les fond marins et le port proches de la centrale de Fukushima sont encore fortement contaminés.