L’Indonésie vient d’adopter une loi controversée autorisant la castration chimique et l’implantation de puces électroniques sous-cutanées pour les pédophiles.
Ces dernières pourront être placées dans les chevilles de violeurs de mineurs. Elles permettront aux autorités de localiser en permanence les criminels les plus dangereux, et d’améliorer ainsi le dispositif de recherche en cas de récidive à leur sortie de prison.
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Cet arsenal répressif avait été envisagé après le viol collectif suivi du meurtre d’une adolescente de 14 ans en avril dernier. Relayé par la presse locale seulement un mois après les faits, il avait ouvert un large débat centré sur les violences sexuelles, phénomène en constante augmentation dans ce pays.
Les sept accusés, tous mineurs au moment des faits, ont chacun été condamnés le 10 mai à une peine de dix ans d’emprisonnement. Un jugement jugé trop clément par des défenseurs des droits humains qui avaient alors fait part de leur colère en manifestant à Jakarta, la capitale indonésienne.