Harvard, Dartmouth, Princeton, Cornell, Yale, Columbia, Brown et l'université de Pennsylvanie : une lycéenne américaine a réussi l'exploit d'être acceptée par les huit universités les plus prestigieuses du monde, la fameuse «Ivy League» située au nord-est des Etats-Unis.
Un fait rarissime dont Augusta Uwamanzu-Nna, 17 ans et élève de terminal au lycée Elmont Memorial à New York ne revient toujours pas. «C'est tellement irréel. J'ai encore du mal à croire que cela m'arrive à moi», a-t-elle déclaré au New York Times. La jeune femme a eu l'idée de postuler aux huit universités de la Ivy League en tout début d'année et l'a fait savoir à son conseiller d'orientation. «Je l'ai encouragé parce que je savais qu'elle pouvait le faire», explique ce dernier.
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Une recommandation qui n'était pourtant pas sans risques. Dean Skarlis, président du conseil des admissions postbac de New York, raconte que même les étudiants dotés d'un excellent niveau scolaire feraient mieux de postuler à peu d'écoles de la Ivy League et d'inscrire quelques choix «probables» accompagnés d'autres plus certains « car avec des taux d'admission entre 4 et 12 %, s'ils mettent tous leurs oeufs dans le même panier, la plupart des enfants se retrouveront sans rien», conclut-il. Et pour cause la compétition pour intégrer ces établissements d'élite est féroce. Un étudiant n'a que 5,2% de chance d'être accepté à Harvard cette année alors que la probabilité était de 9,3% en 2006.
Son point fort : les sciences
Ce qui a joué en faveur d'Uwamanzu-Nna, ce sont ses compétences en sciences, qui lui ont permis d'accéder aux cours les plus compliqués, mais aussi les plus renommés. Un élément d'une grande importance dans un dossier universitaire. La jeune femme a notamment été finaliste du prestigieux prix Intel Science Talent. Un fait d'arme qui lui également permis de se distinguer.