Un Boeing 737-800 de la compagnie Turkish Airlines a été gravement endommagé suite à une collision en plein ciel avec un ou plusieurs oiseaux.
Le nez de l’appareil est totalement embouti. Le Boeing 737-800 de la compagnie Turkish Airlines a été gravement endommagé après une collision survenue en altitude le 5 mai.
Lors du vol entre Istanbul et Nevsehir, le Boeing a été percuté par un ou plusieurs volatiles lors de la descente, ce qui a déformé le nez de l’appareil. Le pilote est néanmoins parvenu à poser l’appareil sans encombre. Le lendemain, l'avion était réparé et volait à nouveau.
#BirdStrike impressionnant sur un B737 @TurkishAirlines #TK2004 #AvGeek pic.twitter.com/kIybRKFy2j
— Flight-Report ✈ (@flight_report) 5 Mai 2015
Plusieurs oiseaux
Selon Benno Baksteen, un expert aérien néerlandais, les dégâts pourraient être l’œuvre de plusieurs oiseaux. "Un seul animal n'aurait pas autant abîmé l'avion", explique l'expert, avant d’ajouter que le nez d’un avion, même de ligne, est une partie très fragile. "Il est extrêmement sujet aux dégradations. Le radar se situe juste derrière le nez et cette extrémité du fuselage n'est composée que d'une fine couche d'aluminium. Elle se rétracte donc très rapidement, dès qu'elle est exposée au moindre coup".
Un phénomène courant
De telles collisions surviennent régulièrement et le plus souvent lors des atterrissages et des décollages, à des altitudes où l’on peut croiser des volatiles.
L’aéroport de Schipol à Amsterdam dispose d’un système de lasers verts pour faire fuir les oiseaux présents sur les pistes. A Roissy, Gérard Lacroix est chargé d'éparpiller les volatiles.
Follow-up on #TK2004 TC-JHE which suffered a #birdstrike ytd, plane is now fixed & back in the air! @flightradar24 pic.twitter.com/5QvrVOhTwr
— Flight-Report ✈ (@flight_report) 6 Mai 2015