Confrontée à l’offensive sanglante de Boko Haram, l’armée nigériane a lancé dimanche 11 janvier un appel à l’aide internationale.
Samedi, au moins 19 personnes ont été tuées lorsqu’une bombe transportée par une petite fille âgée d’une dizaine d’années à explosé au milieu d’un marché à Maiduguri, dans le nord-est du pays. Et un autre attentat a frappé dimanche un autre marché à Potiskum.
De mardi à jeudi, le groupe islamiste avait entièrement détruit 16 villages dans la même région, tuant au moins 2000 personnes et forçant près de 20 000 autres à prendre la fuite.
Ces attaques s’inscrivent dans le cadre d’une offensive lancée au mois d’août. Le leader de Boko Haram, Abubakar Shekau, avait annoncé la création d’un «Califat islamique». Depuis, le groupe islamiste s’est emparé de l’Etat de Borno, et contrôle désormais une zone de plus de 20 000 km2.
Et alors que l’armée nigériane est impuissante à stopper sa progression, Boko Haram menace désormais le Cameroun voisin.