Douze jeunes Nigériens ont été tués cette semaine après l’attaque de la pirogue sur laquelle ils naviguaient, par un hippopotame sauvage. La tête de l’animal a été mise à prix par les autorités du Niger.
Le Niger est plongé dans l’effroi depuis lundi et la violente attaque portée par un hippopotame sur une pirogue dans laquelle avait pris place 18 écoliers nigériens, âgés de 12 à 13 ans, pour se rendre à l’école.
"Certains de nos élèves qui habitent la rive droite du fleuve empruntent une pirogue pour venir à leur école située sur la rive gauche", a précisé à l’AFP Boureima Adamou, un responsable de l'école fréquentée par les victimes.
Six rescapés
Selon les premières constatations, l’imposant animal aurait fait chavirer l’embarcation de fortune qui circulait sur le fleuve Niger. Et si six jeunes adolescents ont réussi à réchapper à l’attaque, douze autres ont perdu la vie.
Plusieurs jours après le drame, les autorités nigériennes n’ont toujours pas pu déterminer si la mort des victimes est imputée à une noyade inhérente au chavirement de leur pirogue, ou si elles ont été dévorées par l’hippopotame.
"Nous avons déjà donné l'ordre pour que l'animal soit identifié et abattu"
"Nous avons déjà donné l'ordre pour que l'animal soit identifié et abattu", a expliqué à la télévision nigérienne, Hassoumi Djabirou, le gouverneur de la région de Tillabéri (ouest) où s’est jouée la tragédie.
Ce n’est pas la première qu’un drame de ce type survient au Niger. En 2013, un hippopotame avait été abattu par balles par les agents de l'environnement, après avoir mortellement mordu un adolescent à Niamey.