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Madagascar : Rajoelinane veut pas du retour de Ravalomanana

Le président de la Transition malgache Andry Rajoelina a estimé jeudi qu'il fallait éviter "coûte que coûte" que son adversaire Marc Ravalomanana - qu'il a renversé en 2009 - revienne au pouvoir, en revenant d'un sommet aux Seychelles où les deux hommes n'ont pu aplanir leurs différends.[AFP] Le président de la Transition malgache Andry Rajoelina a estimé jeudi qu'il fallait éviter "coûte que coûte" que son adversaire Marc Ravalomanana - qu'il a renversé en 2009 - revienne au pouvoir, en revenant d'un sommet aux Seychelles où les deux hommes n'ont pu aplanir leurs différends.[AFP]

Le président de la Transition malgache Andry Rajoelina a estimé jeudi qu'il fallait éviter "coûte que coûte" que son adversaire Marc Ravalomanana - qu'il a renversé en 2009 - revienne au pouvoir, en revenant d'un sommet aux Seychelles où les deux hommes n'ont pu aplanir leurs différends.

"Il ne faut plus qu'il y ait de morts à Madagascar. Lorsque M. Ravalomanana est arrivé au pouvoir en 2002 il y a eu des morts dans toute l'île, quand il a quitté le pouvoir en 2009 il y a eu des morts. Maintenant on est en 2012, il veut encore revenir au pouvoir. Il faut coûte que coûte qu'il ne revienne plus au pouvoir", a-t-il déclaré en descendant de son avion.

Accueilli notamment par le Premier ministre Omer Beriziky sur une base aérienne proche d'Antanarivo, M. Rajoelina a confirmé avoir maintenu sa position lors du sommet des Seychelles.

"Des propositions ont été faites mais M. Ravalomanana n'était pas d'accord. Cet homme n'a pas changé et il ne changera jamais", a-t-il ajouté.

Les deux hommes étaient sommés de s'entendre par la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), afin de lever les obstacles à l'organisation d'élections, en particulier une présidentielle prévue en 2013.

Le principal point de désaccord concerne toujours la volonté de Marc Ravalomanana, qui vit en Afrique du Sud depuis son renversement, de rentrer libre au pays et de se présenter aux élections.

Il a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité, pour la mort d'une trentaine de manifestants tués par sa garde présidentielle en 2009 à Antananarivo. Il conteste la validité de cette condamnation, prononcée selon lui par un "tribunal fantoche".

"Le point de convergence, c'est le calendrier électoral, on est d'accord la date du 8 mai pour l'élection présidentielle", a noté jeudi Andry Rajoelina.

La SADC, qui joue les médiateurs, a menacé d'exclure du processus de réconciliation celui qui sera jugé responsable du blocage. Elle leur a donné jusqu'au 16 août pour trouver un accord, juste avant son sommet annuel, les 17 et 18 août à Maputo.

Deux rencontres aux Seychelles, fin juillet puis mercredi, n'ont rien donné.

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