Cette semaine qui signera le début du mois de mai, rythmée par plusieurs ponts, est l’occasion rêvée pour certains de prendre de petites vacances. Mais attention, il faut veiller à être bien informé sur la politique de son entreprise.
C’est le moment pour les Français de se pencher sur la question des ponts, qui surviendront à plusieurs reprises lors de ce mois de mai.
Cette année, les jours fériés tombent en plein milieu de la semaine, à commencer par ces mercredis 1er et 8 mai. Le lendemain de cette date, le 9 mai, sera aussi férié en raison de l’ascension.
La période est généralement appréciée car elle permet de prendre de longues pauses en posant le moins de jours de congés possibles. Dans certaines entreprises, une journée de pont avant ou après un jour férié est communément pratiquée.
Pourtant, les ponts ne font l’objet d’aucune réglementation à l’échelle nationale. Ce sont des dispositions conventionnelles - telles que des conventions collectives, un accord collectif, un accord de branche, d’entreprise ou d’établissement, qui décident ou non de leur attribution.
Dans le cas où aucun accord global n’a été signé dans l’entreprise, un employé peut poser une journée de congés, mais risque toujours de se heurter au refus de son employeur, y compris lors d’un jour férié, avant, ou après.
À contrario, certains employeurs imposent à leurs salariés de prendre un congé pour privilégier un pont à un autre.
Le seul jour férié devant être obligatoirement chômé est le 1er mai, sauf pour quelques travailleurs dans les hôpitaux, les transports ou encore certaines activités industrielles. Ces derniers doivent être payés double le 1er mai, sauf cas particuliers.
Les élèves, eux, n'auront pas cours vendredi 10, et samedi 11 mai. Le lundi de Pentecôte sera également un jour de repos pour leurs enseignants et eux.