Un chercheur a dévoilé sur son compte Instagram sa terrifiante découverte en Amazonie : une araignée infectée par un «champignon zombie». Ce dernier prend possession du corps des insectes et les guide comme des morts-vivants.
Des images à la fois fascinantes et terrifiantes. Début août, Chris Ketola, un chercheur travaillant pour l’organisme Fauna Forever, a partagé sur son compte Instagram une incroyable trouvaille faite du côté de l’Amazonie péruvienne : celle d’une tarentule infectée par un «champignon zombie», autrefois qualifié de «Cordyceps».
Dans sa vidéo, Chris Ketola présente cette araignée sans vie, recouverte de ce champignon orange. En plus de sa couleur, le champignon a évolué à certains endroits de la tarentule, grandissant jusqu’à une dizaine de centimètres de haut.
Un phénomène d’autant plus rare que si les Ophiocordyceps comptent une centaine d’espèces, la probabilité qu'une tarentule soi ciblée par l’une d’entre elles est infime. Il ne s’agissait que du troisième cas répertorié par Chris Ketola. «C'est une chose vraiment horrible mais aussi incroyable que notre équipe a découvert», a-t-il précisé en légende de sa publication.
Un phénomène difficilement explicable
Le Cordyceps est un genre de champignon s’attaquant principalement aux invertébrés, qui dévore lentement leur corps tout en prenant le contrôle de leur système nerveux. La référence au «champignon zombie» vient du jeu vidéo et de la série The Last of Us.
Lorsqu’un insecte est contaminé par le Codryceps, son corps est vidé de tous ses nutriments. Le champignon remplace alors son corps par des spores (il s’agit de cellules ayant la capacité de reproduction), qui s’infiltrent ensuite dans le cerveau de l’insecte et en prennent le contrôle.
Elles obligent ainsi l’hôte à se déplacer, et une fois que l’insecte meurt, le champignon sort de son corps, libérant de nouvelles spores pour s’attaquer à une autre proie, comme l’a indiqué le chercheur dans sa vidéo.
Ce phénomène pouvant paraître surnaturel est très difficile à expliquer pour les scientifiques. Des études récentes ont néanmoins dévoilé que des signaux chimiques avaient été détectés, provenant de champignons présents dans des hôtes infectés. Certains de ces signaux, qui sont probablement des protéines sécrétées, peuvent cibler les systèmes comportementaux de la victime.