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Contrôlée au volant en état d’ivresse, elle échappe à la prison après avoir expliqué boire du gin pour calmer les effets de sa ménopause

Arrêtée en état d'ébriété deux fois en l'espace de six mois, la justice britannique a pourtant laissé la quinquagénaire sortir libre, ou presque, du tribunal de Warrington. [Adobe Stock]

Fragilisée par les effets de la ménopause sur son corps ainsi que des soucis personnels et professionnels, une quinquagénaire britannique a été arrêtée à deux reprises en état d'ébriété au volant de son véhicule. Si la justice l'a lourdement réprimandée, elle a néanmoins pu sortir du tribunal sans passer par la case prison.

L'alcool comme antidouleur, une automédication qui peut faire de gros dégâts. C'est pourtant la méthode qu'a décidé d'employer Helen Meacham, une mère de famille anglaise. Entravée dans son quotidien, entre autres, par les effets de la ménopause sur son corps, cette dernière s'est mise à boire de l'alcool de façon déraisonnée, et en particulier du gin, y compris au volant de son véhicule.

Arrêtée en état d'ébriété deux fois en l'espace de six mois, la justice britannique a finalement laissé la quinquagénaire sortir libre, ou presque, du tribunal de Warrington. 

Elle a néanmoins été condamnée au port d'un «bracelet de sobriété» dans le cadre d'une ordonnance d'intérêt général de 12 mois, qui la pénalisera si elle est surprise en train de boire de l'alcool au cours des trois prochains mois. Elle a également été interdite de circulation pendant trois ans, rapporte le Daily Mail.

«Elle a fait faillite pendant la crise du Covid»

Au mois de mars, elle avait été contrôlée avec un taux d'alcoolémie équivalent à près de quatre fois la limite autorisée, après avoir percuté l'arrière d'un autre véhicule avec sa voiture, alors qu'elle se rendait à son travail. Elle agissait ainsi, selon ses dires, pour faire face aux sueurs chaudes et l'aider à dormir.

Au mois de septembre de l'année passée, elle avait par ailleurs été contrôlée à un taux près de trois fois supérieur à la limite autorisée au volant de la même voiture, alors que celle-ci était garée dans un centre commercial.

La mère de deux enfants risquait jusqu'à six mois de prison en vertu des lignes directrices relatives à la détermination de la peine. 

A la suite de sa première infraction, Mme Meacham a écopé d'un retrait de dix points sur son permis de conduire et une amende de 230 livres sterling après avoir reconnu son état d'ébriété au volant d'un véhicule à moteur. Elle suit actuellement des séances de conseil dans une clinique privée pour ses problèmes d'alcool.

Visiblement, il n'y a pas que les douleurs de la ménopause que la prévenue essayait d'atténuer. «Elle a fait faillite pendant la crise du Covid», avance ainsi Alison Mafham, son avocate, qui a également souligné que l'ancienne cheffe d'entreprise et son mari avaient tous deux «perdu leurs parents dans un laps de temps relativement court».

Les magistrats ont toutefois ordonné à Mme Meacham d'effectuer 200 heures de travail non rémunérées et 15 jours d'activité de réhabilitation avec le service de probation. 

Elle a été soumise à un contrôle d'alcoolémie pendant 90 jours, ce qui implique le port d'un bracelet électronique, et a dû payer 199 livres sterling de frais et de suramende compensatoire.

 Les juges ont également proposé à Mme Meacham de participer à un cours de rééducation à la conduite en état d'ivresse, de sorte à réduire d'un tiers la durée de son interdiction de conduire.

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