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«Il faisait n’importe quoi» : un chauffeur de bus conduit en état d’ébriété en plein voyage scolaire, son remplaçant était ivre lui aussi

Les élèves ont mis plus de 40 heures à rentrer chez eux. [Pixabay]

Une vingtaine d'élèves bretons et leurs professeurs ont vécu une expérience qui aurait pu virer au drame. Alors qu’ils étaient à bord d’un car de la compagnie FlixBus devant les ramener de leur voyage scolaire en Allemagne vers Paris puis Saint-Brieuc dans les Côtes-d’Armor, ils ont remarqué la dangereuse conduite du chauffeur, qui s’est avéré être ivre.

Un trajet mouvementé. Dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 mai, des élèves du lycée Saint-Charles à Saint-Brieuc dans les Côtes-d’Armor ont vécu un retour de voyage scolaire des plus particuliers. Alors qu’ils ont quitté l’Allemagne à bord d’un FlixBus pour rejoindre la France, les enseignants ont remarqué que le chauffeur avait une conduite dangereuse. 

«Le chauffeur faisait n’importe quoi, il ne regardait pas la route et zigzaguait sur l’autoroute», a confié l’une des élèves à Ouest-France. Le chauffeur était en réalité ivre, tout comme celui qui devait le relayer en cours de route. Une situation urgente qui a contraint les enseignants à contacter la police. 

40 heures de trajet jusqu’en Bretagne

Les forces de l’ordre ont donc immobilisé le véhicule, qui n'a pu poursuivre sa route. Les 32 passagers, dont les 23 élèves de seconde, ont été rapatriés à la gare routière de Berlin par un second bus qui a mis plus de deux heures à venir les chercher. Durant ce long temps d’attente, les encadrants ont tenté de trouver un moyen de faire rentrer leurs élèves à bon port. 

La solution a finalement été trouvée mais le trajet du retour a duré plus de 40 heures. La classe a d’abord embarqué dans un train pour Hanovre. Dans cette ville du Nord-Ouest de l’Allemagne, ils ont pris un car FlixBus pour Paris avant d’enfin monter dans un TGV qui les a ramenés en Bretagne. 

«On regrette infiniment cet incident car la priorité de FlixBus, c’est la sécurité des passagers. La société s’excuse pour le désagrément et la peur des enfants, des professeurs et des parents», a déclaré auprès du quotidien, Charles Billiard, responsable des relations publiques de l’entreprise. 

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