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Michel Barnier affirme qu'il souhaite "sensiblement" baisser les soins pris en charge par l'Aide médicale d'Etat (AME) à laquelle ont droit les sans-papiers. "Nous n’allons pas la supprimer (l'AME), mais le panier de soins pris en charge va être sensiblement diminué", comme l'avaient proposé un récent rapport, affirme le Premier ministre dans un entretien au Figaro. "En outre, nous allons engager dès l’an prochain une réforme de l’AME pour éviter les abus et les détournements". Dans un communiqué publié jeudi, le RN demande que l'AME soit baissée "drastiquement".
"Nous faisons tout pour rester autour de 5%" de déficit public par rapport au PIB en 2025 malgré les "ajustements" budgétaires opérés, assure le Premier ministre Michel Barnier dans un entretien au Figaro. "Les ajustements qui sont en cours, et qui vont d’ailleurs dans les deux sens ne remettent en cause ni nos objectifs, ni nos engagements.
Nous faisons tout pour rester autour de 5%", affirme le chef du gouvernement alors que la France, deuxième économie de la zone euro, est épinglée par Bruxelles pour son déficit excessif et attend la décision de l'agence de notation S&P sur sa dette vendredi soir.
L'exécutif souhaite ramener le déficit public de 6,1% du PIB en 2024 à 5% en 2025, puis sous le plafond européen de 3% en 2029, tout en amorçant une lente réduction de la dette (112% du PIB à fin juin soit presque 3.230 milliards d'euros).
Jordan Bardella a estimé jeudi que le recul de Michel Barnier sur les taxes sur l'électricité constituait "une victoire" pour le Rassemblement national, mais a ajouté que des "lignes rouges demeurent" notamment sur le déremboursement de médicaments.
"La France qui travaille ou qui a travaillé doit être entendue : il faut un moratoire sur toute nouvelle création ou hausse d'impôt et de taxe", a affirmé le président du RN sur X, plaidant également pour la réindexation des pensions "dès le 1er janvier" ou encore "un tour de vis migratoire".
Le Rassemblement National vient de remporter une victoire en obtenant de Michel Barnier l’annulation de la taxe de 3 milliards d'euros sur l’électricité. Grâce à notre action déterminée, les prix de l’énergie n'augmenteraient pas pour les Français en 2025, si cette promesse est…
— Jordan Bardella (@J_Bardella) November 28, 2024
«Ça ne suffira pas. C’est un début mais ce n’est qu’une partie de nos demandes. D’autant que si c’est fondé sur le vote du sénat, c’est financé par l’augmentation du gaz !», a réagi l'entourage de Marine Le Pen, après l'annonce de Michel Barnier qui a indiqué qu'il n'augmentera pas les taxes sur l’électricité.
Sage décision @MichelBarnier.
Merci d’avoir accédé à la proposition de main tendue aux parlementaires que j’ai évoqué hier…
«J’ai décidé de ne pas augmenter les taxes sur l’électricité» : Michel Barnier accède à la demande de Marine Le Penhttps://t.co/rlXouTMwVd
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 28, 2024
Michel Barnier annonce qu'il ne va "pas augmenter les taxes sur l'électricité" comme prévu initialement dans le projet de budget pour 2025, accédant à une des demandes notamment du Rassemblement national pour ne pas censurer le gouvernement.
"J'ai décidé de ne pas augmenter les taxes sur l'électricité dans le projet de loi de finances 2025", "cela permettra une baisse des prix de l'électricité de 14%, qui ira donc bien au-delà de la baisse de 9% prévue initialement", affirme le Premier ministre dans des extraits d'un entretien au Figaro, mis en ligne jeudi. "Que ce soit dans ma majorité ou les chefs de l’opposition que j’ai reçus : presque tous m’ont demandé d’évoluer", justifie-t-il.
Le ministre de l'Economie Antoine Armand s'est dit prêt à «des concessions» pour éviter une «tempête» financière au pays.
La députée insoumise et vice-présidente de l’Assemblée nationale Clémence Guetté a considéré, ce jeudi, que la démission d’Emmanuel Macron était «le seul moyen de mettre fin à la crise politique». Un avis partagé par d’autres politiques, de différents bords.
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