Ce samedi, le jeune homme grièvement blessé par balles lors d’une fusillade près de Valence est décédé. Âgé de seulement 22 ans, il était originaire de Romans-sur-Isère et faisait partie du club de rugby du RC Romanais Péagois, le même que Thomas, tué en novembre 2023 lors d’une fête de village à Crépol.
Deux drames en l’espace d’un an. À Romans-sur-Isère, le club de rugby du RC Romanais Péagois, où était inscrit Thomas, le jeune homme de 18 ans tué en novembre 2023 lors d’une fête de village à Crépol, est de nouveau endeuillé après la mort d’un autre membre de 22 ans. Décédé ce samedi 2 novembre à l’hôpital de Valence, il avait été grièvement blessé par balles à la tête dans la nuit de jeudi à vendredi dans une fusillade devant une discothèque de Saint-Péray en Ardèche.
«De nouveau anéantis»
Sur les réseaux sociaux, plusieurs hommages lui ont été rendus. «Le club est à nouveau touché en plein cœur depuis jeudi soir. Nous sommes de nouveau anéantis et adressons nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches», a écrit le Rugby Club Romans-Péage (RCRP).
La maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, a également réagi et fait part de son incompréhension face à ce niveau de violence. «J’aimerais comprendre comment l’année dernière sur un bal de campagne on arrive armé de couteaux. J’aimerais savoir comment on se rend devant une discothèque avec une arme à feu. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, on a un niveau d’armement d’une certaine catégorie de personnes, qui est au-delà de l’entendement, et au-delà de ce que l’on peut supposer», s’est-elle inquiétée.
#Nicolas n’est plus.
A 22 ans, il a a été victime de la fusillade jeudi devant une boîte de nuit de Saint-Péray.
Je pense à sa famille, à ses proches, ses amis du RCRP.
Toute une ville meurtrie par ce nouveau drame, conséquence d’un acte barbare, gratuit et totalement insensé. pic.twitter.com/GXKDG9osWl— mh_thoraval (@MH_Thoraval) November 2, 2024
Une violence juvénile de plus en plus présente et qui fait réagir de nombreux élus, comme la sénatrice Valérie Boyer ou encore le député Thibaut Monnier. Ce dimanche, Bruno Retailleau a dénoncé une ultraviolence qui «sème la mort et le chaos». «Le combat que nous devons mener nécessite un réarmement legislatifs et une détermination de tous et à chaque instant», a-t-il insisté sur X.
La mort de Nicolas en Ardèche est une nouvelle tragédie. Mes pensées vont à ses proches.
L’utraviolence sème la mort et le chaos.
Le combat que nous devons mener nécessite un réarmement legislatif et une détermination de tous et à chaque instant.— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) November 3, 2024
Deux autres personnes blessées plus légèrement lors de cette fusillade sont toujours hospitalisées et l’enquête se poursuit.