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Meurthe-et-Moselle : les habitants d'Olley choisissent leur nom

Mairie d'Olley en Meurthe-et-Moselle À Olley, les enfants de plus de 10 ans peuvent voter pour choisir le nom des habitants de leur village. [Google Maps]

Ce samedi 2 novembre, se clôturent les votes à Olley, commune de Meurthe-et-Moselle. Les habitants étaient invités à choisir leur nouveau gentilé. Ils répondaient jusqu’à présent au surnom de «culs brûlés».

La fin d’une tradition centenaire ? Les habitants d'Olley ont jusqu'à la fin de la journée de ce samedi 2 novembre pour voter pour choisir leur gentilé, c'est à dire leur nom d'habitant. Jusque là, on appelait ceux qui peuplent ce village de Meurthe-et-Moselle les «culs brûlés».

Le vote du village de deux cents habitants, a été lancé dimanche dernier. Les habitants ont eu à choisir entre huit noms différents. Qui des «Olleysiens», «Olleygeois», «Ollesien», «Ollois», «Olleyon», «Olleumien», «Olleyjoie», ou de leur surnom traditionnel «Culs brûlés» deviendra le nom officiel des habitants de la commune ?

Ainsi, Olley pourrait ne pas en avoir fini avec son surnom ancestral. Anastasia Giuliani, nouvelle habitante d'Olley, avait confié à l'AFP espérer faire perdurer la tradition. «C'est assez original et ça retrace un peu l'histoire du passé d'Olley. C'est une force de pouvoir dire que nous, on est des culs brûlés, de le dire fièrement». Une appelation qui perdure depuis plusieurs siècles sans que son origine ne soit connue.

Les enfants invités à voter

Le scrutin s’inscrit également dans un projet de rapprochement des villageois, comme l’a indiqué Marie-Claire Donnen, première adjointe au maire. «C'était surtout aussi une façon de remobiliser les gens du village autour d'un projet commun qui est plutôt léger et qui peut embarquer tout le monde», a-t-elle déclaré.

Les enfants ont également eu le droit de se présenter dans les urnes pour choisir leur futur nom. «A partir de 10 ans, ils vont à l'école, ils font partie intégrante de la vie du village, donc c'était important de les inclure dans ce processus de choix», a conclu l’adjointe.

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