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Arrêt de travail : ces propositions du gouvernement qui pourraient tout changer pour la fonction publique

Ces propositions seront introduites dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2025. [JULIEN DE ROSA / AFP]

Dans le cadre du projet de loi de finances 2025 (PLF), le gouvernement étudie plusieurs pistes pour réaliser des économies. La fonction publique est particulièrement visée par quelques changements qui pourraient tout chambouler.

La proposition avait déjà été évoquée il y a quelques mois, et pourrait bien entrer en vigueur d’ici peu. En mars 2024, l’ancien ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, pointait déjà du doigt l’absentéisme dans la fonction publique, et entendant faire des économies budgétaires en remaniant quelques aspects.

Lors d’une interview accordée au Figaro, dimanche 27 octobre, Guillaume Kasbarian, le ministre de la Fonction publique au sein du nouveau gouvernement, a détaillé les amendements en lice.

Notamment : augmenter le nombre de jours de carence pour les agents de la fonction publique, et abaisser leur niveau d’indemnisation des arrêts de travail.

«s’aligner sur ce qui se fait dans le privé»

Comme le note le ministre de la Fonction publique, ces propositions visent à «responsabiliser les agents» et «éviter les effets de bords». Les agents du public ont aujourd’hui la possibilité d’être indemnisés de leur arrêt maladie à hauteur de 100% dès le deuxième jour d’arrêt de travail. En revanche, les salariés du secteur privé ne bénéficient que de 90% de leur salaire à compter du quatrième jour de carence.

L’idée du gouvernement est ainsi de «s’aligner sur ce qui se fait dans le privé», rappelant que «l’écart s’est creusé entre la fonction publique et le secteur privé, puisque, aujourd’hui, les fonctionnaires sont absents en moyenne 14,5 jours par an, contre 11,6 jours pour les salariés du privé», poursuit Guillaume Kasbarian.

À terme, avec l’abaissement du niveau d’indemnisation, l’exécutif compte réaliser environ 1,2 milliard d’euros d’économie l’an prochain, seulement en réduisant les dépenses en matière d’arrêt maladie (qui s’élevaient à 15 milliards d’euros en 2022), et 900 millions d’euros grâce aux jours de carence rallongés.

Ces propositions seront introduites dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2025.

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