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Finistère : un propriétaire détruit son logement à coup de masse pour faire fuir les squatteurs

À leur retour en France, les familles squatteuses ont eu la surprise de voir leurs affaires dehors, dans la rue. (Photo d'illustration) [CHRIS ANDERSON/UNSPLASH]

Il y a quelques jours, un propriétaire originaire de Brest a employé la manière forte pour déloger les squatteurs de son appartement. Les deux familles originaires de Roumanie devraient être relogées par le département du Finistère.

Comme la violence ne résout rien, ce propriétaire a préféré s’en prendre à la bâtisse. Le 12 octobre dernier, un Brestois, propriétaire d’un appartement squatté depuis plus de six ans, a employé la manière forte, a appris le Télégramme ce jeudi 24 octobre.

Cela faisait bien des années que l’homme tentait de déloger les deux familles roumaines qui avaient pris possession de ses lieux, en vain. D’autant que ce dernier n’a encore jamais pu vivre dans son bien, acquis en 2021, mais aussitôt jugé «insalubre» et squatté. Alors, pour régler les choses à sa façon une bonne fois pour toutes, le propriétaire s’est rendu au logement, à ce moment-là inoccupé.

Un chèque de 2.000 euros pour rendre le logement

C’est à coups de masses et de barres à mine que l’homme a décidé de détruire son appartement. Plancher à l’étage, escalier, murs, réseaux d’eau et d’électricité… Tout y est passé. «Je passe devant tous les jours et je me suis aperçu qu’il n’y avait personne. J’ai donc écarté leurs affaires et commencé les travaux», témoigne le propriétaire auprès de nos confrères.

En novembre 2023, après avoir déposé une énième plainte, le Brestois assure avoir tenté de régler ce souci à l’amiable : pour déserter le logement, les familles réclamaient 2.000 euros. Quelques jours plus tard, «lorsque je me suis présenté pour les payer et récupérer mon logement, la somme n’était plus suffisante et ils étaient de plus en plus nombreux sur place à me dire qu’ils étaient chez eux».

À leur retour en France, les familles squatteuses ont eu la surprise de voir leurs affaires dehors, dans la rue. «Nous étions partis en Roumanie pour l’enterrement de notre patriarche. On a retrouvé une partie de nos affaires dans la rue», expliquent les protagonistes. Connues des services sociaux de la Ville, les neuf personnes, dont cinq enfants, devraient être relogées par le Département.

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