Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a déclaré ce mercredi 23 octobre qu’il voulait mettre en place un plan d’action face aux occupations illégales de terrains par des gens du voyage.
Des mesures pour faire cesser les abus ? Ce mercredi 23 octobre, lors des traditionnelles questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, a été interpellée par la députée de Moselle Nathalie Colin-Oesterlé (Horizons) au sujet de l'occupation illégale de terrains communaux par des gens du voyage.
«Cela devient une question d'exaspération quand nos concitoyens voient illégalement des terrains publics ou privés avec un branchement direct sur les réseaux d'eau et d'électricité totalement gratuit. On ne peut plus rester comme ça», a déploré la députée de Moselle.
Le locataire de Matignon s’est voulu rassurant sur la question, rappelant en outre la proposition de loi déposée par le député Xavier Albertini (Horizons) visant à réformer l’accueil de la communauté nomade.
«Il ne peut pas y avoir une double citoyenneté»
En ce sens, Bruno Retailleau a indiqué sa volonté de mettre en place un plan d’action face à l’occupation illégale d’aires de la part de gens du voyage. «Je veux un dialogue direct avec la communauté des gens du voyage. Ensuite, je veux un certain nombre de précisions, notamment vis-à-vis des schémas départementaux», a déclaré le ministre de l’Intérieur.
«Il faut quand même veiller au respect de la loi», a-t-il ajouté avant de préciser qu’il «y aura aussi de nouvelles mesures d’ordre public, d’enquête patrimoniale et de réparation des dommages». Pour lui, «il ne peut pas y avoir une double citoyenneté. Personne n’est au-dessus de la loi et il faut respecter l’ordre public et la loi républicaine».
Actuellement, une proposition de loi est à l’étude au Sénat, cette dernière souhaite donner plus d’importance aux maires lorsqu’un conflit est existant. L’ambition est de donner la possibilité aux élus de faire appel au préfet pour procéder à l’évacuation forcée de «résidences mobiles».