En direct
A suivre

Expulsion des boulistes du club de pétanque de Montmartre : ce que l'on sait

Un conflit entre un club de pétanque et la mairie de Paris. [MIGUEL MEDINA / AFP]

Ce lundi 21 octobre, des policiers parisiens ont empêché l’accès au terrain de pétanque de l’avenue Junot à plusieurs dizaines de personnes venues protester contre l’expulsion des boulistes qui y jouent depuis des dizaines d’années.

Un conflit entre un club de pétanque et la mairie de Paris. Les forces de l'ordre ont empêché plusieurs dizaines de personnes d'accéder, ce lundi 21 octobre, au terrain qu'elles occupaient depuis plusieurs mois pour empêcher leur expulsion.

Assis par terre, une vingtaine de personnes, dont des adhérents du Club de pétanque de Montmartre, protestaient contre leur expulsion de ce boulodrome, fréquenté depuis un demi-siècle, en vertu d'une décision du Conseil d'État, saisi par la mairie de Paris, propriétaire du terrain.

«C'est scandaleux»

Garé à l'entrée du local du Club Lepic Abbesses Pétanque (Clap), un camion bloquait le passage et des agents de la police municipale et nationale étaient présents, empêchant une trentaine de personnes présentes d'y entrer. «C'est scandaleux», criaient certains d'entre eux. Une opération qui a incité le comédien Fabrice Luchini a prendre la défense des boulistes sur X.

«Depuis ce lundi matin, la police nationale est intervenue pour que la Ville puisse redisposer de ce local et que l'occupation illégale qui était en vigueur, malgré cette décision du Conseil d'État, puisse être mise à terme», a déclaré à l’AFP Kévin Havet, maire-adjoint PS du 18ᵉ arrondissement chargé de la Sécurité.

Depuis le 19 avril, certains des 300 licenciés du Clap se relayaient jour et nuit, dormant dans des tentes, pour empêcher leur expulsion du terrain de pétanque, un espace vert protégé niché au cœur de la butte. De son côté, la mairie de Paris entendait récupérer ce boulodrome, que le club «occupe», selon elle, «sans droit ni titre» depuis 1971, pour en faire un «espace vert accessible» aux Parisiens qui «en ont été trop longtemps privés».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités