Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a déclaré ce mardi que le gouvernement comptait mener une «guerre» sans relâche contre le «narcoterrorisme», en réaction aux véhicules brûlés à Cavaillon (Vaucluse), dans la nuit du 8 au 9 octobre dernier.
Un discours ferme. Ce mardi, Bruno Retailleau a martelé la volonté de l'exécutif de lutter contre le «narcoterrorisme». Le ministre de l’Intérieur a répondu, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à une invective du député RN Romain Baubry.
«Pas un jour ne passe sans que les narcotrafics ne fassent l’actualité», a lancé l’élu des Bouches-du-Rhône, ancien policier en brigade de nuit pendant deux ans à Cavaillon.
"40 ans de lâcheté politique, 40 ans de laxisme généralisé, 40 ans de politique du 'pas de vagues' ont mené à la 'cartellisation' de nos banlieues, de nos prisons et bientôt de nos territoires ruraux", déclare @BaubryR.#DirectAN #QAG pic.twitter.com/NrtMwHkwUm
— LCP (@LCP) October 15, 2024
«Une véritable guerre»
Le locataire de Beauvau a assuré que le gouvernement mènerait une «véritable guerre» contre le «narcoterrorisme», allant jusqu’à revenir sur la lutte contre le terrorisme menée par la France ces dix dernières années.
«Nous devons combattre le narcoterrorisme avec les mêmes armes que celles que nous avons utilisé contre le terrorisme pendant dix ans», a déclaré Bruno Retailleau.
Pour rappel, deux hommes ont été écroués ce lundi après l'incendie de quatre voitures de police dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9 octobre devant le commissariat de Cavaillon (Vaucluse).
Dans un communiqué, Florence Galtier a précisé que les deux suspects étaient originaires de la région parisienne et avaient été interpellés le jour même de l'incendie.