Quinze maires de communes du littoral de la Manche se sont récemment rassemblés pour interpeller Michel Barnier. Ils ont dénoncé une situation de plus en plus difficile, avec des migrants toujours plus nombreux, entraînant des affrontements avec les forces de l’ordre et des tensions avec les populations.
Les maires sont à bout. Quinze maires de communes du littoral de la Manche ont tiré la sonnette d’alarme dans un article du JDD. Ils ont appelé au secours quant à l’augmentation de nombres de migrants transitant par ces communes. Avec la présence des forces de l’ordre, ces éléments engendrent une baisse du tourisme.
Sony Clinquart, maire sans étiquette de Grand-Fort-Philippe (Nord), est revenu sur un événement particulièrement marquant qui a eu lieu cet été : «Les migrants avaient été empêchés de partir et de gagner la mer. En représailles, ils s’en sont pris au mobilier des riverains, à des voitures et des façades».
Selon lui, le «danger, c’est qu’il y ait une réaction qui deviendraient disproportionnée». Au sein de la commune, ces événements ont provoqué la colère des habitants. De son côté, le maire soutient des associations d’aide aux migrants, mais s’interroge sur certaines actions.
«Certaines associations organisent la venue dans une commune d’une cohorte de migrants [...] ça pose problème. Il est temps que le dialogue reprenne, pour que ça évolue sur le volet de la dignité humaine et sur le volet de la sécurité», a continué Sony Clinquart.
Les maires des villes concernées vont formuler une série de propositions à présenter au Premier ministre.