Un chasseur a été grièvement blessé au niveau du pied, ce dimanche 29 septembre, à Cournon-d'Auvergne. D’après les premiers éléments de l’enquête, c’est son fils de 4 ans qui serait l’auteur du tir.
Un moment d’inattention qui aurait pu être mortel. Ce dimanche 29 septembre, à Cournon-D'Auvergne, non loin de Clermont-Ferrand, un chasseur de 43 ans a été grièvement blessé à la cheville par un tir accidentel. Ce dernier aurait été provoqué par le fils du quarantenaire, un enfant âgé de 4 ans.
l'enfant en état de choc
Selon nos confrères de La Montagne, l’accident se serait déroulé aux alentours de 11h40 : l’homme discutait alors avec des amis, hors partie de chasse. «Au cours de la discussion, l’enfant a actionné la détente du fusil d’un des chasseurs. Le tir a blessé son père à la cheville. Il a été grièvement blessé», a affirmé la police nationale de Clermont-Ferrand.
Pris en charge par les sapeurs-pompiers et une équipe médicale du Smur 63, le chasseur a été transporté au CHU, où une amputation du pied aurait été envisagée. Ses jours n’étaient néanmoins pas en danger. L’enfant, en état de choc, a été conduit dans une unité pédopsychiatrique pour des examens de contrôle.
une «erreur humaine»
Une enquête pour mise en danger de la vie d’autrui a été ouverte, a indiqué le parquet. Le jour même, des auditions ont été réalisées par la police, qui affirme que «tous les témoignages de départ semblent être concordants».
Dominique Busson, président de la Fédération départementale des chasseurs du Puy-de-Dôme interrogé par nos confrères de France 3, déplore une «erreur humaine». «Un coup est parti à cause d’un fusil non déchargé. Il ne faut pas en faire tout un plat non plus. Il y a des consignes de sécurité élémentaires : quand on rencontre quelqu’un, le fusil doit être déchargé»
Ce nouvel accident arrive un jour seulement après le décès d’un homme de 42 ans à Bussy-Albieux (Loire), samedi 28 septembre en après-midi, pendant une battue aux sangliers. La victime, un agriculteur, est décédée sur le coup d’une balle reçue à la tête, l’auteur n’a pas été identifié.