Dans une courte note publiée sur son blog, le fondateur de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a fustigé le Premier ministre Michel Barnier, indiquant que son gouvernement «n’a aucun avenir».
«Un film de l’INA», selon Jean-Luc Mélenchon. Alors que plusieurs cortèges réclamant la destitution d’Emmanuel Macron se sont élancés ce samedi en France, comme à Paris ou encore à Marseille, le fondateur de La France insoumise a publié une courte note sur son blog dans laquelle il a fustigé le Premier ministre Michel Barnier et son gouvernement.
«On attendra que le fruit pourri tombe au hasard de la vie des assemblées. Bien sûr, on aidera la nature. Mais en toute hypothèse, il ne pourra pas avoir d’autre destin. Tout le monde le sait», a écrit Jean-Luc Mélenchon.
«Le gouvernement des perdants ne comporte aucun des chefs de ses composantes politiques. Ceux-là sont à l’affût et ne seront pas les derniers à savonner la planche de futurs expéditeurs des affaires courantes. Le budget inavouable sera servi bientôt et son couperet sonnera la fin de la comédie. La fin du macronisme, elle, est une agonie douloureuse. Pour le pays», a-t-il ajouté.
Et comme cela ne suffisait pas, Jean-Luc Mélenchon, présent à la manifestation réclamant la destitution d’Emmanuel Macron à Marseille, a pris la parole. Au cours de celle-ci, il a estimé que le gouvernement de Michel Barnier «n’a aucun avenir», prédisant «une motion de censure rapide».
«une illusion»
«Michel Barnier n'a aucun avenir. Son destin promis est qu'il sera battu à l'Assemblée nationale, sans doute sur son projet de budget, et qu'il tombera à la faveur d'une motion de censure si ceux qui se disent de l'opposition continuent à l'être. Voilà la vérité», a-t-il déclaré.
«Ce gouvernement, c'est un syndicat de perdants, avec des personnages plus ou moins là pour un décor, un faux-semblant, et d'autres qui seront les vrais patrons, comme monsieur Retailleau, président du groupe majoritaire au Sénat, qui devient l'homme clé. En plus on nous dit qu'il va être ministre de l'Intérieur», a également déclaré l'ancien député des Bouches-du-Rhône.
Et de poursuivre : «Mais c'est lui qui fera les décisions dans ce pays, puisque dans la navette parlementaire tous les textes passent par le Sénat. Et que donc que l'Assemblée vote ce qu'elle veut, à la fin si on veut avoir le vote de LR, monsieur Macron sera obligé tout le temps de dire oui à monsieur Retailleau. (...) Monsieur Barnier est un décor, une apparence, une illusion».