Jean-Luc Mélenchon a réagi ce vendredi 18 octobre à la mort du leader du Hamas Yahya Sinouar éliminé la veille à Gaza par l’armée israélienne. Le chef de la France insoumise a estimé que cette mort était «une erreur».
Une déclaration à contre-courant. Alors que la majorité de la classe politique française a salué l’élimination de Yahya Sinouar, chef du Hamas et cerveau des attaques sanglantes du 7-Octobre, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu’il s’agissait d’une «erreur», ce vendredi 18 octobre.
«Tuer le chef du Hamas, c’est une erreur, même si vous le haïssez, même s’il est le chef de vos adversaires. Parce que c’est avec lui qu’on était en train de négocier le retour des otages. Vous l’avez tué, il n’y a plus de négociation», a-t-il déclaré.
Jean-Luc Mélenchon a par la suite visé directement la politique du Premier ministre Benjamin Netanyahou dénonçant : «Si vous êtes capable de tuer les gens un par un, pourquoi vous tuez tout le monde à Gaza ? Comment cela se fait ? Pourquoi ? Cela ne tient pas debout».
L'assassinat d'Hassan Nasrallah est un pas de plus vers l'invasion du Liban et la guerre générale. La France ne compte plus sur place. Les crimes de Netanyahu vont continuer puisqu'ils sont impunis. Le danger est extrême pour la région et le monde.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 28, 2024
En septembre dernier, Jean-Luc Mélenchon avait déjà dénoncé l'élimination d’Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah libanais.
«L’assassinat d’Hassan Nasrallah est un pas de plus vers l’invasion du Liban et la guerre générale. La France ne compte plus sur place. Les crimes de Netanyahou vont continuer puisqu’ils sont impunis. Le danger est extrême pour la région et le monde», a-t-il écrit sur X.
Depuis les attaques du 7-Octobre, La France insoumise se distingue régulièrement de la majorité des partis politiques français. Les Insoumis avaient notamment refusé de qualifier le Hamas d’organisation terroriste.